lundi 31 décembre 2007

Tous nos meilleurs vœux


Tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Fasse que 2008 soit aussi riche en émotions. Meilleure santé à tous et que tout vous soit propice ….
FELIZ ANO NOVO ……


31 décembre 2007

Et vous qu’avez-vous fait aujourd’hui ? Pendant que nous …


Découverte de Salvador de Bahia

Ah que vous dire de Salvador sinon qu’elle est inoubliable et envoûtante : une des perles du Brésil. Avec ses 165 églises, son architecture coloniale, ses rues pavées toujours animées, ses plages, sa fameuse Baie de Tous-Les-Saints, sa cuisine, sa diversité musicale (à chaque coin de rue et à toute heure du jour et de la nuit) et ses habitants passionnés …. On ne peut que succomber à son charme.
Louise et Pierre décidant de faire concurrence à cette si belle bahianaise …

Comme promis, je vous présente Eolivia ….

Aujourd’hui nous sommes le 28 décembre et Louise prend l’avion : retour Rouen. Nous lui faisons encore plein de gros bisous et tes copines du rallye espèrent bien aussi te revoir très bientôt.
Quant à Mowgli, nous reprenons la mer dès demain matin pour quelques jours. Je vous retrouve sur le blog le 31 pour vous envoyer nos vœux.

L’île d’Itaparica : 1 journée plage

Grande île peu peuplée située face à Salvador avec de très belles plages, l’eau y est très chaude … ainsi que l’ambiance d’ailleurs eu égard aux maillots de bains brésiliens !!!!
C’est promis la prochaine fois je vous mettrai quelques photos. Pour aujourd’hui c’est séance soft car journée en famille avec Louise, Emma, Anne et Eolivia. Eolivia est la baby-sitter brésilienne d’Emma (et non ne rêvez pas messieurs, pas celle de Philippe !) qui va nous suivre pendant un mois. Je vous la présenterai plus tard en photo car toujours eu égard aux maillots de bains brésiliens …

Un Noël international :

Je n’ai jamais autant fêté Noêl en une année :
- le 23 au soir nous étions invités à bord de Sakti où nous nous sommes régalés de foie gras, confit de canard, vins français et glaces sous une température de 30°
- le 24 au soir nous étions 14 personnes à bord de Mowgli : français, hollandais, suisses allemands, italiens et nous avions commandé notre repas chez un traiteur et donc avons dégusté un traditionnel repas brésilien. Mowgli pour l’occasion s’est vu paré de guirlandes et boules. Nous avons même reçu la visite de Papa et Maman Noël version tropiques.

- le 25 midi partis pour déguster une coupe de champagne sur Lévitha, nous y sommes restés pour foie gras, salade gésiers, bananes flambées et avons même savouré du jurançon. Merci encore nos merveilleux amis.
- le 25 au soir toutes les familles avec enfants étaient invitées à bord de Voahangy où nous avons fêté Noël à la mode australienne. Chacun était chargé d’apporter un plat, des snacks pour l’apéritif et de la boisson. Nous on était responsable de l’entrée, j’ai donc préparé des langoustines mais il m’a fallu beaucoup de courage et m’armer de patience pour décortiquer 4 kilos de ces affreuses bêbêtes. Ensuite nous nous sommes régalés de dinde farcie et jambon tous deux cuisinés à l’australienne accompagnés de légumes tropicaux puis d’une multitude de desserts dont la traditionnelle bûche française. Une table franco anglo australienne : ambiance et rires garantis. Et les enfants qui ont une fois de plus été très gâtés.
- le 26 au soir merveilleux petit repas intime en famille avec Louise et Pierre alors je ne vous en dirai pas plus.

Retrouvailles …

Voici donc Mowgli bien installé à la marina
Et nous, retrouvant tous nos copains parfois à notre plus grand désespoir car s’échapper du ponton incognito est mission impossible : il vous faut compter une bonne quarantaine de minutes pour traverser cette allée de bateaux où chacun vous interpelle … on a toujours des trucs à se raconter. Louise, notre charmante fille, que nous avons retrouvée avec une énorme joie le 20 décembre, a surnommé le ponton « wisteria lane ». Vous connaissez la série « Desperate Housewives »? Eh bien c’est pareil !!! Mais comme dans la série il y a aussi de très bons côtés. Exemple : Anne, la copine d’Emma, qui vient nous rendre visite sur le bateau dès 5h30 du matin. Elle est assez filou pour s’échapper tous les jours de chez elle, traverser la passerelle et se planter devant Mowgli en criant « Emma, Emma…. » jusqu’à ce que je me lève. Ah oui c’est peut être pas un bon exemple après tout ! Non, trêve de plaisanterie, on a une nouvelle petite fille à bord et c’est génial pour Emma.
Et puis Louise aussi est ravie car elle a fait connaissance avec les 3 jeunes filles du rallye qui sont du même âge : Sylvia, Morgan et Andréa et grand bonheur pour toutes ces demoiselles un bateau français venu s’installer à côté de nous, avec à son bord 2 très jolis garçons, Jules, César (non, vous ne rêvez pas) que nous nous sommes empressés d’inviter, on a un peu joué les entremetteurs mais bon. Quelle joyeuse bande, ils s’en sont donnés à cœur joie …
Une vraie ambiance de fêtes pour tous sur le ponton.

Et puis d’autres retrouvailles également : le fameux Léo, pour mémoire il s’agit de ce magnifique petit garçon tout blondinet franco-brésilien et du même âge qu’Emma. Ils sont dingues l’un de l’autre et ne cessent de s’embrasser. Ils se ressemblent tellement dans leurs attitudes que tout le monde pense qu’ils sont jumeaux.
Retrouvailles au zoo …
Juste une petite anecdote, après le zoo nous sommes allés déjeuner dans un restaurant japonais plutôt chic. Emma et Léo ont fait tourner les serveurs en bourrique : après avoir mangé leurs pâtes avec les doigts (bien sûr en en étalant partout, même les voisins en ont reçu !), après s’être vautrés par terre en s’embrassant et riant aux éclats, après avoir fait irruption dans les cuisines, ils ont réussi à trouver l’endroit où était cachée la sono et ce qui était une musique douce s’est transformée en hurlement à nous briser les oreilles. Tout le restaurant a sursauté, les serveurs ont même failli faire tomber les plats, le directeur est devenu blême et nos 2 charmants tourtereaux ont déboulé du local de la sono (complètement déréglée par leurs soins) avec un air penaud tout de même. Nous n’avons pas été éjectés tout de suite mais ils nous ont trouvé immédiatement une table en terrasse (non disponible précédemment) pour déguster nos desserts et cafés. Nous allons passer le réveillon du 31 ensemble ça promet …..

Et dernier arrivé le 26 décembre : Pierre, qui nous vient des Etats-Unis et que nous n’avions pas vu depuis juin. Grandes retrouvailles dignement fêtées : nous sommes si heureux d’avoir nos enfants à nos côtés.

mercredi 26 décembre 2007

Lundi 17 décembre : Arrivée à Salvador de Bahia

Vers 5h00 le moteur bâbord désamorce faute de carburant. Nous devrons donc faire notre manœuvre de port avec un seul moteur. Je suis vraiment pressée d’arriver.
Arrivée à 6h30 du matin sous un ciel très chargé et petite averse. Une baie immense de toute beauté, la Baie de tous les Saints…
Et quelle arrivée ! Les membres de l’organisation avec les équipages des 3 premiers bateaux présents nous accueillant avec fusées et pétards et 2 charmantes brésiliennes nous offrant la caipirinha, ananas et pastèque. L’alcool à jeun c’est radical : on a tenu toute la journée sans même faire une sieste.
Moment chargé d’émotions surtout nos premiers pas sur cette terre brésilienne si torride.
Oui ça y est, nous l’avons fait …. Et bravo pour les performances de mon skipper préféré qui nous a mené à bon port : merci à toi mon amour.
Est-ce que nous sommes prêts à revivre cette aventure, un grand OUI mais alors pas tout de suite. Fiers quand même d’avoir traversé un océan, notre 1ère transatlantique ….

Quelques photos de la traversée

Traversée de l’Atlantique : Dakar / Salvador de Bahia - 14 jours

Bonjour à tous. Désolée de vous avoir fait un peu attendre mais après 14 jours de mer, je me suis étourdie de ce qu’offre la terre. La préparation de Noël et l’arrivée de Louise ont primé mais c’est promis j’ai pensé à vous tous les jours. Et nous espérons bien que Papa Noël vous a comblé. Et encore un grand merci à tous ceux qui nous ont envoyé de si gentils messages, nous en sommes très touchés.

Comment s’est passée cette traversée ? Intense et mouvementée …

Le cœur palpitant nous avons quitté Dakar le lundi 3 décembre. Dès le 1er jour un bateau du rallye a fait demi-tour cause panne électrique, il a pu repartir dès le lendemain. Quant à nous un petit incident sur la grand voile au matin du 2ème jour m’a obligé à hisser Philippe à hauteur de la 1ère flèche de mât (environ 8 m). Quant au reste de la journée nous avons été escortés par une trentaine de dauphins et en fin d’après midi avons été gâtés par la prise d’un beau thon rouge.

Pendant 3 jours les conditions météo nous ont été très favorables et nous avons creusé rapidement l’écart avec les autres bateaux partis le même jour. Au 3ème jour aucun bateau en vue, ni rien sur le radar, juste quelques dauphins qui ont joué près du bateau, une tortue que nous avons failli percuter et 2 espadons qui sautaient hors de l’eau : splendide … En revanche nous avons appris le lendemain qu’un bateau du rallye, « Silène », suite à une avarie conséquente a lancé un appel au secours (« mayday ») relayé par un autre bateau du rallye, « Sakti », qui a contacté la marine sénégalaise afin qu’elle lui porte assistance. Pendant ce temps « Dutch Link », autre bateau du rallye, s’est dérouté pour rejoindre « Silène » et attendre avec eux l’arrivée des secours. Je vous rassure l’aventure s’est bien terminée, ils ont rejoint Dakar remorqués par un bateau de la marine espagnole où les travaux de réparation sont en cours actuellement.

Vendredi 7 décembre :
Depuis hier la mer change et les conditions ne sont plus aussi agréables. En résumé nous commençons à être un peu secoués. Nous sommes entrés dans ce fameux « pot au noir », zone inter tropicale de convergence (la ZIC). Traduction : c’est la zone où convergent les vents provenant de l’hémisphère nord et de l’hémisphère sud ainsi que les masses nuageuses et orages, tout ce monde se rencontre au niveau de l’équateur créant de violentes perturbations venteuses ou pluvieuses, brèves ou intenses (bourrasques).
Pas de vent, nous mettons les moteurs.
Nous passons sur un banc de dorades, elles sont reparties avec nos leurres, d’ailleurs un de nos moulinets a été endommagé. Enorme averse à la tombée de la nuit accompagnée de gros éclairs : Mowgli a été bien nettoyé.

Samedi 8 décembre :
Navigation à la voile puis au moteur car le vent a encore changé et désormais nous l’avons de plein sud : fait exceptionnel. Conditions non idéales pour les performances et la stabilité du bateau.
Il fait de plus en plus chaud : + 32°.
Philippe a réparé le 2ème moulinet, en avant la pêche.
Nous sommes entre le 3ème et 4ème parallèle nord : nous approchons de l’équateur.
Philippe tout guilleret de m’annoncer « nous sommes sortis du pot au noir, demain nous devrions bénéficier des alizés » et de rajouter « tout compte fait le pot au noir a été plutôt clément avec nous, nous allons pouvoir passer une nuit calme ». Et bien voilà qu’à 22h00, le pot au noir pas content du tout a dévoilé son vrai visage. Aïe, aïe, aïe, quelle nuit !!! Secoués de part et d’autre dans des grands boums, Mowgli tapant dans les vagues, nous avons vainement tenté de dormir dans le carré, seul endroit à peu près ventilé du bateau.

Dimanche 9 décembre :
Mais ce fameux pot au noir, quel farceur, avait gardé le meilleur pour aujourd’hui. On aurait pu croire que l’océan avait décidé de défier toutes les lois de l’apesanteur. Nous voici donc transformés en crêpes, non pas sauteuses mais voltigeuses (c’est très bon pour travailler son équilibre !!!) Et Philippe de me dire « il dure un bon moment le pot au noir ! ».
Des grains de 30 nœuds avec rafales à 35.
Vous déplacer devient un grand art. Quelques moments de répit (très courts) où vous vous empressez de faire une chose qui peut paraître anodine, genre ouvrir le frigo. Vous comptez les vagues, vous choisissez le bon timing et vous vous élancez … et quel soulagement, vous y êtes arrivés car c’est reparti pour la compétition de sauts. Et les grandes vagues qui frappent et viennent recouvrir le bateau dans des grands splashs cinglants. Tout est gris : la mer est grise, le ciel est gris et vous, vous êtes gris aussi. Et là vous vous dites « aïe, aïe, aïe, j’en ai encore pour 8 jours si tout va bien ». Alors vous vous faites philosophe en vous régalant d’avance de la coupe de champagne que vous pourrez peut-être déguster quand ce charmant pot au noir sera enfin passé !!!
Et puis aujourd’hui on peut toujours se reconvertir dans le rodéo …
Ah oui, et j’ai oublié de vous parler des manœuvres : on enroule le génois on prend 1 ris dans la grand voile, ensuite on déroule le génois on défait le 1er ris et puis on recommence et tout ça sous des vagues vicieuses que nous tentons d’éviter avec je l’avoue de jolis mouvements de déhanchés, la pratique ça sert. Je pense que nous sommes également prêts pour la capoeira (fameuse danse brésilienne).
Et Emma dans tout ça ? Et bien elle réclame son DVD …

Lundi 10 décembre : Nous sommes ballotés dans tous les sens. Nous sommes enfin sortis du pot au noir.
7H heure TU passage de l’équateur : quelle émotion !!! A 11h00 nous payons notre tribut à Neptune et dégustons notre petit verre de champagne, on l’avale rapidement car ballotés dans tous les sens.
Toujours beaucoup de houle et des averses qui nous empêchent d’ouvrir les hublots même dans le carré. Il fait très chaud. Emma devient impatiente. Et moi aussi …
A 23h branle-bas de combat la drisse de grand voile a cassé net. Philippe a pris la balancine pour la remplacer, on espère que ça tiendra.
Nuit très, très agitée.

Mardi 11 décembre
Mer plus clémente, entendez par là qu’on est tellement content d’être moins secoués que toute diminution même minime nous enchante.
Partis pour faire la sieste : gros problème : la balancine casse elle aussi.
1ère solution : monter tout en haut du mât pour voir si possibilité de récupérer la drisse de grand voile. 2 drisses ayant déjà cassées, j’explique à Philippe que c’est à moi de monter car en cas de problème il est plus à même de ramener Emma et Mowgli à bon port. Je vous signale que je suis comme Philippe très sujette au vertige et que monter à 18 mètres dans ces conditions c’est un vrai challenge. Je vous avoue que ça a été très dur, que j’ai eu la peur de ma vie car plus je montais et plus j’étais secouée. Je suis redescendue les bras tétanisés de l’effort à fournir pour se cramponner là haut
afin de minimiser les chocs et couverte de bleus. Et tout ça pour rien car la drisse est à l’intérieur du mât.
2ème solution : nous prenons la drisse du génaker (dernière drisse utilisable) pour hisser tant bien que mal la grand voile : advienne que pourra ! Nous espérons que cela va tenir quelques jours car nous n’avons pas assez de carburant pour rallier le Brésil.
Quelle journée !!!

Mercredi 12 décembre :
Un cargo passant près de nous et provoquant quelques remous a accéléré de quelques heures la mort de notre dernière drisse. La grand voile tombe à 17h00. Nous mettons un seul moteur en route et au ralenti mais nous devrons l’arrêter cette nuit pour gérer au mieux nos stocks de gasoil.

Jeudi, vendredi, samedi : une routine plus agréable s’installe mais avec toujours ce petit souci de gestion du carburant. Mer plus clémente qui nous permet de mieux dormir. Nous remettons nos lignes à l’eau.
Samedi nous pêchons un thon énorme mais nous avons du lutter contre un requin qui nous en a avalé plus de la moitié … Merci quand même monsieur le requin car sans son intervention nous n’aurions jamais pu remonter cette bête.

Dimanche 16 décembre :
Mer calme. Quel bonheur !
Nous sommes très excités car nous approchons du but … Nous faisons déjà des projets de visites.
Vers minuit un orage énorme se déclenche : éclairs monstrueux, pluie très forte et vent à 35 nœuds avec des pointes à 40 : vraiment très, très impressionnant et flippant … Notre veille est plus qu’attentive, nous sommes proches des côtes et le danger est donc présent. L’orage dure 2 bonnes heures et durant toute la nuit nous avons des averses.
Nous avons été approchés de très prêt par un cargo et vers 4 heures du matin nous avons frôlé un bateau de pêche en bois non signalisé. 2ème peur de ma vie ….

dimanche 2 décembre 2007

Retour sur Dakar – Départ pour le Brésil -

Notre retour sur Dakar a été très mouvementé. Outre une mer non favorable, il nous a fallu nous battre contre les casiers et filets dérivants des pêcheurs sénégalais. Une mauvaise manœuvre et tout un concours de circonstances nous a valu de bloquer les hélices des 2 moteurs. Nous voici donc en pleine mer, stoppés au milieu des casiers de pêche, Philippe obligé de se mettre à l’eau pour essayer de dégager les hélices. Au bout d’1 heure, nous avons pu repartir avec un seul moteur. Secoués pendant des heures et inquiets des possibles réparations, notre arrivée à Dakar vers 22h00 fut une vraie bénédiction.

Lendemain matin opération dégagement 2ème hélice réussie et ouf soulagement, le moteur et l’hélice sont indemnes. Nous pouvons donc désormais nous concentrer sur la préparation de Mowgli pour la traversée de l’Atlantique. Préparation grandement optimisée grâce au chantier PROMETA qui a eu la gentillesse de nous envoyer sa force vive, Olivier, pour nous aider pendant 3 jours. Un grand merci à vous, Noëlle et Marc pour toute l’attention et l’amitié que vous nous témoignez.
Lundi matin nous partons donc sereins pour cette grande traversée. Nous estimons qu’il nous faudra entre 15 et 17 jours pour rallier Salvador de Bahia au Brésil. L’excitation gagne nos cœurs, dernière nuit proche de la terre …
Nous emporterons un peu de chacun de vous dans cette belle aventure et je vous donne rendez vous vers le 20 décembre. Bon vent à vous aussi … Et puis cette arrivée au Brésil sera doublement fêtée par l’arrivée de Louise que nous attendons avec impatience, Louise à toi aussi nous te souhaitons bon vent …

Je vais arrêter là sinon je vais me mettre à pleurer alors pour mettre un peu d’animation dans vos chaumières, un petit film des acrobaties d’Emma …


jeudi 29 novembre 2007

Suite et fin week-end escapade en brousse : la réserve de Bandia

Nous continuons notre route, chaque kilomètre nous apporte de nouvelles images étonnantes … Nous arrivons à la réserve de Bandia, petite réserve, financée par des fonds privés, mais de grande qualité. Nous approcherons grâce au guide de la réserve quelques spécimens intéressants …. Il nous a même fait ramper pour observer des antilopes …Emma quant à elle, continue avec détermination et enthousiasme à appeler les girafes « des wouaches ».




Ensuite retour à Foundiougne mais n’ayant pu avoir le ferry à temps, nous avons négocié avec des pêcheurs. Nous avons donc traversé le fleuve dans une chaloupe de pêche au milieu des filets et des odeurs tenaces de poissons. Après avoir avalé des kilos de poussière pendant 2 jours, il fallait en plus que nous sentions le poisson pourri. Quelle traversée !!! Mais quelle aventure !!! 2 jours de folie à rire de toutes nos mésaventures ….

Suite week-end escapade en brousse : Joal-Fadiout

Finalement tout rentrera dans l’ordre et nous parviendrons au village de Joal-Fadiout (lieu de naissance de l’ancien président Léopold Senghor). Situé sur une île reliée par une longue passerelle de bois, ce village est bâti sur des amoncellements de coquilles d’huitres et de palourdes. Particularité du village, c’est une communauté très œcuménique où musulmans et catholiques vivent en bonne harmonie, s’entraidant et partageant symboliquement le même cimetière. Un exemple à méditer ?

Week-end escapade en brousse

Nous abandonnons Mowgli pour 2 jours et partons à l’aventure en 504 Peugeot Break. Objectif : le village de Joal-Fadiout et la réserve de Bandia. Nous louons 2 voitures avec guide pour partir avec nos amis australiens Terry, Voahangy et leurs enfants Marc et Anne et nos amis suisses Richard, Gaby et Hortz.
Je dis bien Objectif car le départ a été mouvementé. Rendez vous était donné à 9h pour prendre le ferry de 9h30 (nous, on appelle plutôt ça un bac). 9h20 toujours pas de voitures, 9h25 la 1ère arrive et monte sur le bac, 9h29 la 2ème voiture fait son apparition. Le ferry étant déjà chargé et on peut l’avouer complet, les chauffeurs à coups de grands cris négocient et finalement tous les véhicules présents manœuvrent pour gagner mètre par mètre. Nous chargeons finalement le second véhicule.
Le voyage commence enfin. Mais quelques kilomètres plus loin, 1ère panne (pompe à eau à changer) qui sera suivie d’une 2nde (courroie de distribution, vous avez deviné, à changer !), 10 km après. Nous commençons à nous inquiéter car il est 10h et il fait déjà 35°C, les quelques voitures qui passent sont déjà chargées à bloc et on est en plein coin paumé. Mais bon les africains savent tout faire et nous voilà repartis.

Nous serons également arrêtés par la police pour excès de vitesse et une 2nde fois pour contrôle des papiers.